Nous n’avons pas peur de le crier haut et fort : Hoi An est certainement la ville qui nous a le plus plu au Vietnam ! On place la barre assez haut comme ça, mais si vous avez l’occasion de croiser un voyageur revenant du Vietnam, parlez-lui de Hoi An et vous verrez inévitablement des lumières dans ses yeux.
Bien que Hoi An soit une destination assez touristique, elle sait garder un charme fou qui fait que l’on ne peut qu’adhérer à son aspect de ville typique et intime. Pour les shopping addict attention : elle est remplie de petites boutiques en bois auxquelles il est difficile de résister. La nuit, Hoi An poursuit son envoutement en s’illuminant de milliers de lanternes. Si vous n’avez pas encore été conquis, c’est là que la magie opèrera…
La belle Hoi An a bien choisi son emplacement, puisqu’elle se situe entre la mer et le fleuve Thu Bon. Ainsi, quoiqu’il arrive, vous parvenez forcément à un coin d’eau. Et croyez-nous, avec la chaleur qu’il fait, ce n’est pas désagréable… Mais ce n’est pas tout, car Hoi An est aussi toute proche de grandes montagnes où il fait bon slalomer en scooter pour y découvrir des paysages étonnants que nous allons vous conter par la suite…
Hoi An : une ville enchanteresse
Suite à l’arnaque de la Baie d’Halong, Hoi An nous a clairement aidé à nous réconcilier avec le Vietnam. Tout y était : ville de charme, nourriture délicieuse, plage agréable, paysages grandioses et les lanternes pour moi la nuit (j’adOOOooooore les lanternes) :
Hoi An Life : un homestay où bon vivre il fera

Le Mi Quang est un plat local que l’on adore !
Après un trajet interminable de 14h de bus au total depuis Cat Ba (on vous file les infos pour arriver jusqu’à Hoi An dans les infos pratiques tout en bas), nous sommes enfin arrivés à Hoi An à 13h30, pile poil pour l’heure du cagnard (il y a des moments où on aimerait bien arriver en retard…). Nous avons tourné pendant une bonne heure avant de trouver l’un des plus agréables Homestay que nous avons pu avoir au Vietnam : « Hoi An Life Homestay« . Situé un peu à l’écart de la ville, nous avons pu y travailler au calme et se prendre pour des chics voyageurs en profitant de leur somptueuse et gigantesque chambre. Le petit dèj n’est certes pas inclu, mais les hôtes sont si charmants que nous y sommes même restés plus longtemps. Et puis, comme on vous prête des vélos, le chemin jusqu’au centre se fait très facilement !
Un soir, il nous ont même offert le dîner avec le reste des clients pour faire connaissance : un bon Mi Quang. C’est autour de ce bon repas que nous avons rencontré Tom et Gina, un couple londonien voyageant pendant 6 mois en Asie du sud-est. Tom travaillant dans le champagne et tous deux étant amoureux du vin, ils avaient l’envie d’ouvrir une chambre d’hôte plus tard et pourquoi pas en France. On espère les revoir bien vite pour une bonne dégustation !
Hoi An Life Homestay
53 rue Pham Van Dong
Prix : 308000 dongs la nuit dans une chambre whaaaouuuu !
Tèl : 05103 921919
www.hoianlifehomestay.com / Mail : hoianlifehomestay@gmail.com
Quelques idées de virées touristiques à Hoi An il y aura
Hoi An est une ville essentiellement piétonne qui se visite donc plutôt à pied. Même si l’option vélo peut être tentante, on vous le déconseille fortement car lorsque la ville est bondée, il est difficile de se frayer un chemin entre les passants. Donc si comme nous, votre logement est situé un peu plus loin, déposez votre vélo au début de la ville (avec un antivol tout de même hein ?!) et profitez de la ville à pied. Attention : ne pas donner d’argent aux demoiselles qui souhaitent vous faire payer la place du vélo (et puis quoi encore ?). Bougez votre vélo de quelques mètres et faites un « velo-basket » (= partez sans payer. Non Mais !). Vous verrez, le centre est si petit qu’on a vite fait le tour. Mais on ne se lasse pas de tourner et retourner encore et encore dans ce dédale de boutiques mi-colorées mi-bois avec leur fermeture en forme de paravent. Ou encore en longeant le fleuve Thu Bon jusqu’au pont aux décors de poissons chinois.
Comme nous étions un peu fatigués, on a fait nos fainéants en partant faire la visite de la ville un peu tard. Grave erreur… mieux vaut être matinal et s’y promener à la fraiche car dès 11h du matin, la chaleur est assez pesante. L’avantage par contre, c’est qu’il n’y a pas un chat dans les rues (normal puisqu’à part les deux Bloup Trotters, aucun touriste n’est assez fou pour braver le soleil et pour les locaux, c’est l’heure de la sieste…).
Hoi An possède un grand nombre de bâtiments classés par l’Unesco. Il est ainsi possible de visiter des anciennes maisons de commerçants ou autre mais aussi des maisons dites « communes » ressemblants à des petits temples plus ou moins sympathiques appartenant aux anciennes communautés chinoises. Pour cela, la ville a mis en place des billets valables 3 jours pour visiter 5 lieux différents de la vieille ville de Hoi An (le tout pour 120000 dongs). Comme nous ne voulions pas faire des visites sur visites, nous avons choisi parmi les visites non payantes pour nous donner une idée de l’esprit de Hoi An. Et sans vouloir vous mentir, cela est amplement suffisant car marcher dans Hoi An est déjà selon nous une visite à part entière.
Marchander quelques bananes au marché de Hoi An :
Hoi An possède un grand marché où vous pouvez trouver un grand nombre de fruits dont ces fameuses petites bananes que nous raffolons Greg et moi. À chaque fois que l’on s’en prend, impossible d’y résister on les fini toutes en 2 secondes (même si elles étaient censées durer 2 jours…). Le marché en lui-même semble couvert par une sorte de halle mais curieusement tout se passe à l’extérieur car les étalages empiètent sur la chaussée. Allez savoir pourquoi, ici ça se passe comme ça. En tout cas, évitez de rester trop longtemps au même endroit car sinon vous aurez rapidement quelqu’un qui viendra vous poser les mêmes questions :
How are you today ? (Comment ça va aujourd’hui ?)
Where’re you from ? (D’où viens-tu ?)
When in Hoi An ? (lorsqu’il veut dire « When did you arrive in Hoi An ? » : depuis quand es-tu arrivé à Hoi An ?).
C’est marrant 5 minutes mais au bout d’un moment vous avez juste l’impression d’être un perroquet…
Traverser le vieux pont couvert japonais :

Le pont japonais de Hoian
Alors attention, Hoi An possède 2 ponts au coeur de sa vieille ville. Comme nous n’avions pas zyeuté la carte avant de nous lancer dans la visite, nous avons cru que le pont japonais se trouvait au bout de la rue Hai Ba Trung (qui permet de traverser le fleuve Thu Bon pour aller sur la péninsule de Hoi An). Majestueux et original avec ses designs en formes de poissons, ça ne pouvait qu’être lui… Que nenni !! Car après une seconde lecture (légèrement) plus approfondie, il s’agit du pont COUVERT japonais, or celui-ci est certes délicat mais il n’est point du tout couvert. C’est donc en allant au bout de la rue Tran Phu que nous avons pu marcher sur le véritable pont couvert japonais, symbole de Hoi An et datant de 1590 tout de même. Son architecture est si bien faite qu’il a déjà résisté à un grand nombre de tremblements de terre. Balaise n’est-ce pas pour un vieillard comme ça ? À l’abri du pont, on a l’impression de plonger dans l’univers du Moyen-Âge avec le grincement du bois sous nos pas. Un conseil, venez l’admirer au moment où la nuit s’apprête à tomber car c’est à cette heure-ci qu’il est le plus charmant…
Pont couvert japonais :
Au bout de la rue Tran Phu.
Faire une pause à la Maison Commune des Cinq Congrégations :

La maison commune des 5 congrégations (oui monsieur) à Hoian
Alors non ne vous inquiétez pas on a bien vérifié, il ne s’agit pas d’une nouvelle « Maison » de Poudlard secrètement oubliée par JK Rowling. En réalité, c’était autrefois la maison commune des Cinq Congrégations chinoises de Hoi An, à savoir : Fujian, Canton, Hainan, Chaozhou et Hakka. Le mur du bâtiment tout en bleu n’a rien à voir avec le style de l’intérieur. Intrigués par cette demeure colorée, nous sommes donc entrés et avons découvert une petite cour agréable avec une allée d’arbuste nous invitant à nous rendre jusqu’au temple dans le fond, aux odeurs d’encens. Regards à gauche, regards à droite, personne à l’horizon… Le lieu était d’autant plus intrigant que nous avions l’impression d’avoir enfreint la loi en nous infiltrant dans cet endroit paisible. Parfait pour faire une pause de méditation.
Maison commune des cinq congrégations
64 rue Tran Phu
Entrée gratuite. Ouvert de 8h à 17h.
Ce qui ne vaut pas le détour à Hoi An :
Eh bien non, tout ne peut pas être tout le temps parfait ! On préfère donc vous faire part des visites à éviter pour ne pas perdre votre temps.
En allant visiter la « Maison Diep Dong Nguyen« , nous nous imaginions visiter une véritable maison d’un marchand de l’époque, de haut en bas avec toutes les pièces. Mais en réalité il ne s’agit que d’une boutique toute poussiéreuse remplie de porcelaine (de l’époque au moins… on l’espère). Très mal éclairée, elle n’est pas mise en valeur et ça ne vaut pas vraiment le coup de prendre le temps d’y faire un tour. Peut-être que dans les visites payantes du billet de la vieille ville vous verrez des maisons plus intéressantes… et encore…
La deuxième visite qui ne vaut strictement pas le coup, c’est le fameux « Puits Ba Le« . Selon la tradition, seule l’eau de ce puits doit servir à la préparation du « Cao Lau » (une spécialité de Hoi An que nous allons vous expliquer par la suite). Clairement, c’est cette légende qui m’avait poussée à tirer Greg jusqu’à ce puits et je me suis excusée par la suite car face à un puits carré un peu délabré, à part faire « ah c’est ça ?« , je ne vois pas d’autres attitudes possibles… Bref, contentez-vous de connaître la légende et vous vous porterez très bien comme ça.
Une virée en vélo vers la plage d’An Bang, tu feras
Pour se rendre à la plage depuis Hoi An, mieux vaut prendre le vélo car ça fait tout de même loin à pied. Mais attention, plutôt que d’emprunter la grosse route directe (Hai Ba Trung) et d’entendre des klaxons à tout bout de champs, mieux vaut emprunter les petites rues et chemins parallèles à celle-ci. Si un jour on déménage au Vietnam, c’est là-bas que nous aimerions bien poser bagages. Même en France, nous avons rarement vu de si jolies demeures. Plantées au milieu d’une grande végétation et de style coloniale toutes colorées (bleu, rose, vert pâle etc…) elles possèdent toutes un balcon peint en blanc et des jardinets bien verts avec parfois même des fleurs. Pas un bruit ne vient perturber leur vie paisible si ce n’est ce pêcheur qui défait son filet dans l’eau. Le soir venu, nous avons pu voir le paysage qui s’offre chaque jour à leurs yeux : un coucher de soleil sur les eaux du lac… Bon… c’est quand qu’on déménage ?
La plage de An Bang est considérée comme l’une des plus jolies du Vietnam ! Un conseil, mieux vaut s’y rendre le matin pour profiter du soleil car le soir, le soleil est vite caché par les palmiers qui longent la mer. Après s’y être baigné le soir, nous avons essayé de faire une expédition « lever de soleil » à 5h du mat le lendemain, mais on a fini dans notre lit car 1. il pleuvait et 2.nous n’avions pas la clef pour ouvrir le portail de notre homestay… Game over !

On ne s’en lasse pas
Vos mirettes, Hoi An by night illuminera
Lorsque le manteau bleu de la nuit tombe délicatement sur Hoi An, la ville continue à briller de toute part. Alors, la vie reprend soudain, les touristes sortent dans la douceur de la nuit pour participer à ce spectacle de lanternes. Il y en a partout : sur les ponts, les barques, entre les maisons, dans les ruelles et même dans les arbres. Et le pire, c’est qu’il n’y a aucune récurrence dans les formes, vous en verrez des rondes, des ovales, des petites des grandes. Bref, un arc-en-ciel de lanternes. De l’autre côté du pont, sur la péninsule de Hoi An, un marché nocturne se tient chaque soir avec tout plein de lanternes à ramener dans vos valises. Nous y avons fait un tour juste pour le plaisir de nos mirettes. Sur le pont, des marchandes de lampions vous accostent pour déposer un lampion dans le fleuve. Nous nous sommes contenter de regarder ces billes lumineuses, flotter délicatement vers d’autres contrées… Vous pouvez aussi les contempler depuis le haut d’un bar de la rue « Bach Dang » car avec un cocktail en plus entre les doigts, la dégustation est encore meilleure, croyez-nous (Bah quoi ? C’était deux cocktails pour le prix d’un pendant l’Happy Hour !) !
Greg a relevé un défi
La nuit, comme le climat est plus doux, les locaux sortent également et lancent des défis aux passants. C’est ainsi que Greg s’est retrouvé à taper dans un petit pot en terre cuite accroché à un fil. Pour compliquer le tout, il se trouvait à 5 m de la cible, portait un masque avec lequel il ne voyait strictement rien et le gérant tapait dans des cymbales pour qu’il ne puisse pas entendre mes indications. Bilan : il s’est immédiatement bien placé mais a bifurqué au dernier moment pensant reconnaître ma voix. Non mais, c’est bien la peine de lui parler tous les jours sans m’arrêter ! Dommage ! Mais si vous voyez ce genre de « Piñata vietnamienne » n’hésitez pas c’est assez prenant comme challenge. (ça ne coûte que 5000 dongs).
En regagnant doucement notre hôtel, c’est également au milieu de la nuit que nous avons pu entendre ce joli chant de choristes vietnamiens accompagnés par leur professeur au piano. Après cette écoute, nous espérons ne pas avoir besoin de le répéter 36000 fois… sortez la nuit un point c’est tout !
Des tailleurs sur mesure, cette ville confectionnera
Hoi An est très connue pour ses tailleurs sur mesure. Si vous voulez vous refaire une garde robe, il n’y a pas à dire, il faut passer par cette ville. Attention aux arnaques tout de même donc faites le tour des boutiques car ce n’est pas cela qui manque dans le coin.
L’astuce, c’est de s’y rendre entre 12h et 14h car c’est l’heure de la sieste. Pendant ces heures là vous pourrez regarder tout ce que vous voulez, de toute façon elles dormiront par terre au fond de la boutique ou sur une petite chaise. Par contre, si vous voulez des infos, il va falloir les réveiller et dans ce cas là, on vous laisse choisir votre méthode !
Pour les filles, c’est également ici que j’ai vu les plus jolies petites robes d’été. Je voulais en prendre une et je regrette encore car dans le reste du Vietnam elles ne courent pas les rues… Enfin, que ce soit les sacs pour les filles ou les porte-feuille pour les hommes, vous trouverez de belles pièces en cuir (Greg regrette encore son porte carte…).
Metiseko, une boutique raffinée
Côté boutique, nous n’avons pas véritablement de noms à vous donner car elle se ressemblent pas mal. Mieux vaut faire le tour et marchander. Par contre, il y en a une qui se démarque des autres avec des vêtements en soie aussi bien pour les femmes que pour les petits bouts de chou ou pour la maison… Chez Metiseko, chaque modèle est travaillé et raffiné et on a dû vite sortir de la boutique car les prix sont à la hauteur du coup de coeur, c’est à dire un peu élevé. Mais pour un joli cadeau, ça vaut le coup.
Voici leur site internet pour vous faire une idée et pour passer commande en ligne (vive le progrès !).
À Hoi An, la cuisine tu dévoreras
S’il y a bien une chose que nous ne nous sommes pas privés à Hoi An, c’est de manger ! Sac à dos ou pas, on peut prendre tout ce que l’on souhaite puisque tout fini dans le gosier ! Et ça, ça fait plaisir !
Découvrir les spécialités de Hoi An à des prix riquiquis au « Restaurant 43 » :

Le café 43 de Hoian, un restaurant délicieux et pas cher !
À peine étions-nous arrivés dans notre homestay que l’on nous a recommandé ce restaurant : le « Restaurant 43 ». Un peu à l’écart de la vieille ville, il est pourtant souvent blindé. Un bref regard sur TripAdvisor et on comprend pourquoi. Nous y sommes allés 3 fois pendant notre séjour à Hoi An tellement c’était bon ! Pour goûter aux 3 spécialités de Hoi An, il n’y a pas mieux car vous pouvez prendre un combo pour deux :
– Cao lau : plat de nouilles plus épaisses (style udon japonais) avec herbe, salade pousse de soja et tranches de rôtis de porc. C’est surtout le porc qui fait tout le goût…
– Wonton fris (hoahn thanh en vietnamien) : pâte de riz croustillante dans le style des raviolis chinois fris avec un petit bout de porc en son centre, sur laquelle est déposée de la courgette, de l’ananas, des tomates et une sauce aigre douce. C’est juste D.É.L.I.C.I.E.U.X !
– White roses (banh vac en vietnamien) : raviolis à la vapeur à la crevette avec oignons fris dessus.
Le plus : la bière est à 3000 dongs ! Et Greg qui voulait arrêter la bière… c’est pas gagné !
Restaurant 43
43 rue Tran Cao Van
Le poulet cuit dans une feuille de bananier est également un plat qui vaut le détour…
Tester la cuisine de rue :

Un rice chicken des plus savoureux !
En tant que bon backpacker, on mange pas mal dans la rue. À Hoi An, on peut vous recommander un petit bouis-bouis qui fait un plat très simple : du poulet et du riz et pourtant avec une douce saveur : certainement un mélange de gingembre et de citronnelle. Mais en plus de cela, vous aurez droit au sourire de celle qui vous tendra le plat et aux regards gentiment amusés des locaux qui mangent à vos côtés dans cette petite ruelle sur des mini-chaise en plastique.
Petit bouis-bouis éphémère, sous la pancarte « Com ga Chao », à l’angle de la rue Phan Cho Trinh, au niveau du n°51.
Le soir, vous pouvez aussi manger dans des bouis-bouis sur le bord du fleuve, le long de la rue Bach Dang vers l’ouest en passant le pont couvert japonais. Nous n’avons pas testé mais la vue n’est pas mal du tout.
Dénicher le meilleur Banh Mi du Vietnam :

Les délicieux Banh Mi de Hoi An
Banh Mi : c’est certain, ce mot vous allez le croiser plus d’une fois si vous mangez dans la rue. C’est le sandwich vietnamien. Dans une petite baguette, il place des crudités, des morceaux de leur saucissons à eux, des bouts de rôtis de porcs, de la salade et arrose le tout de sauce chili (si vous aimez quand ça pique) ou d’une autre sauce blanche. Suivant les prix et les endroits vous pouvez plus ou moins bien tomber mais dans tous les cas ça permet de vous caler un petit peu le temps de patienter pour le diner. Ici, c’est ainsi qu’ils le mangent : au moment du quatre-heures en quelque sorte. Comme Greg raffole de ces « kebab à la vietnamienne », la dame de notre homestay nous en a offert un du soi-disant meilleur banh mi de Hoi An. Sceptiques, nous avons accepté pour une pure question de test bien entendu et effectivement, c’est le meilleur banh mi que nous avons mangé au Vietnam ! Il était bien garni et remplissait tous les critères de l’excellence du banh mi (c’est que Greg est passé maitre en la matière). Comme on est sympa, on vous file l’adresse juste ici :
Banh Mi Phuong :
2B rue Phan Chau Trinh
Prix : 20000 dongs le banh mi complet.
Participer à un cours de cuisine :
Pendant notre tour du monde, nous aimerions faire au moins un cour de cuisine pour apprendre les bases d’une autre culture culinaire. Quoi de mieux que la gastronomie vietnamienne pour mettre ce souhait en pratique ? Nous avions donc entendu parler du cours de cuisine de « Green Bamboo Cooking School » qui était vraiment bien noté. Malheureusement comme nous n’avions pas pris assez d’avance, les cours étaient déjà complets. Mais nos brefs échanges par mails nous ont convaincu : si vous devez faire un cours gastronomique c’est celui-ci.
Green Bamboo Cooking School
www.greenbamboo-hoian.com
Découvrir les paysages cachés de Hoi An en louant un scooter
Hoi An est déjà une ville magnifique en soi mais si vous osez partir à la découverte de ses alentours, vous deviendrez accro ! Nous avons loué un scooter pour faire un grand tour perdus au milieu de la nature que nous ne regrettons pas ! Le but était simple, rouler en direction de My Son (un site très connu) puis faire une boucle pour rejoindre Hoi An par le sud. D’abord aidés par une carte puis à l’aveuglette (car ici les cartes vous font arriver un peu n’importe où..mais surtout pas à Rome) nous avons pris quelques repères pour vous faire partager nos trouvailles :
Le petit village de Tra Kiêu et ses églises
Tra Kiêu est une ville de passage pour se rendre à My Son. Peu de personnes s’y arrêtent alors nous avons voulu déroger à la règle et heureusement…
À gauche sur la route principale (Hung Vuong), regardez bien sur les hauteurs car l’église de Tra Kiêu est bien cachée derrière les arbres et il serait dommage de la louper. Perchée sur une colline, elle a un look bien à elle. Un peu futuriste, le premier édifice possède même une grosse couronne à son sommet. Plus haut encore, le bâtiment principal est une église ouverte (un peu comme une estrade blanche avec un toit) dont la vue donne sur la vallée en contre-bas. En nous approchant, nous avons pu assister à un chant religieux que l’on vous met ici :
Dans le village, vous pouvez aussi croiser un petit marché pour faire le plein de fruits ou encore faire un arrêt dans l’église du centre qui a plus des airs de petits châteaux avec deux escaliers extérieurs pour monter dans cette église toute rose. Franchement côté églises, les Vietnamiens ne manquent pas d’idées !
Osez vous perdre dans les petits chemins
Que ce soit pour vous rendre à Tra Kiêu ou à My Son, il y a plusieurs possibilités : suivre les grands axes ou vous perdre dans les petits chemins au milieu des champs. Nous avons opté pour la deuxième option même si ça prend un peu plus de temps, vous en prenez plein la vue. De toute façon, c’est souvent en se perdant que l’on fait les plus jolies rencontres…
Tout est vert, on traverse des chemins cernés par des bananiers pour rejoindre des petites maisons très colorées avec quelques habitants qui nous lancent leurs plus beaux sourires !
Dans les rizières, des buffles font trempette toujours accompagnés par des oiseaux blancs (le duo est assez drôle genre Timon et Poumba). C’est là aussi que nous avons pu voir des cimetières vietnamiens, très colorés eux aussi et dont les tombes sont placées un peu n’importe où.
Se rendre à Tra Kiêu :
Le mieux est d’avoir un GPS (ou une impression de carte) où vous indiquez le village Tra Kiêu. Les endroits les plus jolis se trouvent en général sur les toutes petites routes à côté du lac Thu Bon (à l’est lorsque vous arrivez par la route route 28-3 de Hoi An) et sur les routes parallèles à la rue Hung Vuong qui va vers Tra Kiêu. De toute façon, le mieux c’est de longer un grand axe par des petits chemins et vous êtes bons
Pourquoi nous ne sommes pas allés à My Son ?
Lorsque nous sommes de passage à Hoi An, le site de My Son résonne souvent à nos oreilles. Il s’agit du site le plus important des vestiges du royaume du Champa. Ils regroupent quelques tours Chams épargnées par la guerre qui ressemblent étrangement aux fameux temples d’Angkor au Cambodge mais en beaucoup plus petit (normal, car il faut savoir que les « Khmers » cambodgiens est l’autre nom que l’on donne aux « Chams » cambodgiens). Nous sommes allés en direction de My Son dans le but sincère de nous y rendre mais après réflexion une fois sur place, nous avons préféré continuer notre route car nous souhaitions nous réserver pour le site d’Angkor que nous allions voir peu de temps après.
En revanche, si vous n’allez pas au Cambodge, on vous conseille d’y faire un tour. D’après ce qu’on nous a dit, le site n’est pas très grand et il se fait assez rapidement.
Prix de l’entrée de My Son : 100000 dongs par personne.
Entre routes chaotiques et paysages à couper le souffle

Le lac Ho Thach Ban au Vietnam
Après une brève halte devant le site de My Son, nous avons poursuivi notre route en direction de « Que Son« . Le seul chemin indiqué par la carte ressemblait à un chemin de terre qui s’est vite transformé en chemin de cailloux mélangé par endroit avec de la boue. Heureusement que Greg sait faire de la moto car nous avons failli tomber plus d’une fois ! Si vous empruntez cette route mieux vaut savoir piloter votre bolide car elle est interminable et les pièges sont nombreux. PAR CONTRE, le fait qu’elle soit quasi inaccessible (pour le moment) lui rend une toute autre saveur lorsqu’on tombe sur des paysages incroyables. Non loin du début de cette route, nous avons découvert le lac gigantesque « Ho Thach Ban » digne d’un paysage canadien avec pour seul spectateur : NOUS.
Après 3h de route tape cul et aucun panneau à l’horizon nous sommes enfin arrivés sur une véritable route en pensant arriver à Que Son. En réalité, il s’agissait de Nang Son où nous avons fait une brève halte pour nous restaurer chez une gentille famille avant de repartir vers le « vrai » Que Son à travers la montagne et encore une fois des paysages à couper le souffle.
Trajet de My Son ver Que son :
Au lieu de tourner à gauche vers le site de My Son, continuez tout droit sur la route T610.
Ne craigniez rien vous êtes sur la bonne route.
Si vous n’êtes pas très rassuré en scooter, allez au moins jusqu’au lac Ho Thach Ban puis faites demi tour car la route est longue.
Pour les bons conducteurs et aventureux, continuez toujours tout droit et vous arriverez à Nang Son. Pour retrouver Que Son, n’hésitez pas à demander votre chemin mais ce sera plus indiqué.
Après avoir vécu de si bons moments à Hoi An et ses alentours, nous étions devenus accro aux belles images dénuées de touristes et nous avons donc opté pour la ville balnéaire de Quy Nhon pour notre prochaine étape. Il parait qu’elle est beaucoup moins connu que Nha Trang. À voir…
Se rendre à Hoi An depuis Ninh Binh :
– Le trajet est compris dans les tickets « Open-bus » mais nous avons préféré y aller par nous-même depuis Cat Ba (voir les infos du trajet Cat Ba – Ninh Binh dans les infos pratiques de notre article sur Cat Ba).
– En arrivant à Ninh Binh, plusieurs personnes vous accostent pour vous offrir un bus pour Hoi An. Nous avons opté pour le « Kinh Do Hotel », situé au 18 de la rue Phan Dinh Phung (ils vous offrent des bananes et du thé pour patienter et vous pouvez prendre une douche gratuitement).
Prix : 400000 dongs par personne en sleeping bus.
Départ : entre 19h30 et 20h30 selon les bus.
Durée : 6h30 pour aller jusqu’à Hue puis une pause de 2h avant de repartir pour 3h30. Au total : 10h de trajet entre Ninh Binh et Hoi An.
– Attention, NE JAMAIS changer de bus. Au moment de l’arrêt à Hue, des individus vous accostent soi-disant pour changer de bus mais n’en faites rien car ils vont vous demander de l’argent par la suite. RESTEZ dans votre bus coûte que coûte.
8 Commentaires
Vous avez beaucoup apprécié Hoi An !!!
A la lecture de votre récit et à la vue de vos photos je comprends pourquoi !!
Les ruelles , le fleuve , la mer , les plages , le marché , la gastronomie locale ( pour moi ça sera un Banh Mi sauce blanche ) , les lanternes … Et le RESTAURANT 43 !!! MIAM le Wonton fris !!! Avec une petite bière bien sûr . A la tienne Greg !!!
J’aime beaucoup la photo de nuit des petits restaurants en bord de fleuve .
Au fait … Je viens de terminer la saison 1 de Mr Robot . SUPER !!!
Et bien voilà tu as tout compris ! Tu as mis tous les mots et instants qui font de Hoi An une belle expérience pour nous :)
Nous sommes heureux que la série de Mr Robot t’ait plu ! Nous on attend la suite avce impatience :)
Récit et images très colorés ! Bisousxxxx
Merci beaucoup ma petite maman :)
Je découvre beaucoup d’articles sur le Vietnam dernièrement et c’est vrai que Hoi An semble être un endroit particulièrement magnifique ! C’est en tout cas une superbe expérience que vous semblez avoir vécu et les photos sont très chouettes :) Merci !
Il n’y a pas à dire, on ne peut qu’aprécier Hoi An. Si tu as l’occasion d’y aller vas-y les yeux fermés ! Merci beaucoup en tout cas pour ton compliment :)
Rare sont les touristes qui vont plus loin que My Son surtout au lac Ho Thach Ban. Heureux que la ville vous ai plu ainsi que les alentours.
Par contre le café 43 reste un piège à touristes excepté si ils ont changé.
Bonjour Thibaut,
Merci pour ton petit message ! Effectivement, on adore se perdre dans des endroits non touristiques donc la virée vers le lac Ho Thach Ban nous a bien plu..
Pour le café 43, je comprends ce que tu dis et il est vrai que nous étions pas mal entourés de touristes. Mais le goût était bon donc nous avons réitéré notre venue.
As-tu d’autres restaurants à nous faire partager ?
Merci beaucoup par avance.
A bientôt,
Charlotte des Bloup Trotters.