Wellington et notre petit déboire avec Wicked Campers

Trois heures. Il nous aura fallu trois heures de bateau entre nos derniers au revoir à l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande et notre premier pas posé sur l’île du Nord, à Wellington. Trois heures aussi pendant lesquelles Greg n’a cessé de se poser des questions pour savoir quelle option choisir pour notre Van. Depuis quelques temps, il fait un bruit étrange et strident (sûrement à cause de mon « pilage » au Mont Cook, vous vous souvenez ?) et Greg pense qu’avant de monter dans le ferry on a perdu les plaquettes de frein… Il faut absolument appeler la compagnie de location de Van Wicked Campers et trouver un garage au plus vite car ça risque d’être dangereux. On remettra à plus tard la visite de la capitale…

 

Problème avec notre VAN Wicked Campers : direction le garage

À peine sortis du ferry, on s’arrête un peu plus loin pour appeler la compagnie Wicked Campers. Le bruit est vraiment étrange et le van peine à freiner. Greg a regardé tous les papiers et même avec l’assurance globale que nous avons prise, il se peut qu’on ne soit pas couvert sur un problème de frein (regardez bien tous les termes des assurances car sur la nôtre, ils ne couvraient pas non plus les soucis techniques et pneus crevés si ça arrivait sur des routes graviers. Or, en Nouvelle-Zélande vous êtes obligés de passer par des routes graviers sinon vous ne faites rien !).

On angoisse un peu car la dépense « garage » n’est pas prévue dans notre budget. Greg appelle une première fois le numéro d’urgence pour savoir quoi faire. On ne veut pas prendre d’initiatives sans qu’il soit au courant et qu’il l’ait validée. Après avoir expliqué le « gros » problème que nous semblions avoir, le type de Wicked Campers nous dit tout simplement de continuer à rouler et de rappeler dans quelques temps si le bruit continue. Il est sérieux lui ? Greg n’est pas rassuré. On tourne un peu dans Wellington et on décide de rappeler Wicked Campers une heure après pour lui faire comprendre l’importance du problème.

Il fini enfin par nous « autorisé » à aller voir un garage, ce que nous nous empressons de faire. C’est à « Sarich Motors » que nous nous arrêtons pour diagnostiquer notre petite maison-mobile. On craint le pire : ne pas repartir avec, rester ici quelques jours en attendant la réparation, ne pas avoir le droit de repartir avec et ne pas pouvoir terminer notre périple en Nouvelle-Zélande.. BREF !

Heureusement, nous sommes tombés sur un mécano en or qui nous explique qu’il ne peut pas nous prendre cette après-midi mais le lendemain à la première heure. On lui passe Wicked Campers au téléphone pour régler tout ça entre eux. Lorsqu’il raccroche il nous dit qu’il va tout faire pour le réparer et facturer Wicked Campers car il estime qu’ils n’auraient jamais dû nous laisser conduire avec ça. Il rajoutera que c’est, de toute façon, selon lui, une compagnie qui loue des vans bien trop vieux et donc dangereux. (On vous explique quel van louer dans notre Petit Guide de la Nouvelle-Zélande juste ici).

Nous sommes « un peu » soulagés mais l’épopée ne s’arrête pas là car il nous faut dormir dans un camping gratuit situé à 17 km de Wellington et qu’en nous y rendant, Greg remarque une fuite du liquide de frein. La totale ! On trouve heureusement des types qui veulent bien nous en prêter et nous sommes condamnés à nous lever à 4h du matin, sous la pluie, pour éviter tout danger sur la route.

On attend 8h du mat que le garagiste arrive puis on lui laisse le van jusqu’à 14h. Cela nous permettra de visiter un peu Wellington. À la fin, il est comme « neuf » et nous ne pouvons que remercier ce brave mécano. Et moi d’autant plus car Greg ne fera plus de cauchemars la nuit à propos de cet ancien bruit. Ouf, tout est bien qui se fini bien : nous repartons vers le nord dans notre maison-mobile et sans avoir rien à dépenser ! ROYAL !

 

6 h dans Welligton top chrono !

En sortant du ferry on s’est rendu compte de la spécificité de Welligton : c’est la ville la plue venteuse de Nouvelle-Zélande. Parfois le vent peut atteindre 96 km/h. Du coup ici on est tout le temps décoiffés. C’est bien dommage d’ailleurs car sans le vent, on se plait pas mal dans cette ville qui a des airs de San Francisco avec ses maisons en hauteurs toutes mignonnes.

En cherchant une place gratuite (car sinon il faut compter 4 $NZ par heure en centre-ville), j’oriente Greg vers le Mont Victoria qui domine la ville. De là-haut, Greg manque de s’arracher le bras en voulant retenir la porte du van tellement il y a du vent. La vue nous permet de nous rendre compte de la géographie de Wellington et de regarder quelques minutes le port d’en haut.

L’attraction phare de Wellington est la visite du musée « Te Papa ». Un gigantesque musée gratuit, sur 6 étages avec des activités interactives etc… Il évoque l’arrivée des colons sur place mais aussi la vie des Maoris ainsi que la biodiversité etc… Dans le forme il est assez bien fait mais dans le fond il laisse un peu à désirer. De plus, il y a énormément de monde dans ce musées et il faut parfois faire beaucoup de queue pour entrer dans une des zones du musée. Dommage. Nous ne ferons donc qu’y passer très rapidement.
Pour la petite histoire « Te Papa Tongareva » signifie en Maori : « La Malle aux trésors ». Le nom est très joli, vous ne trouvez pas ?

Comme il nous restait un peu de temps avant de récupérer notre van, nous avons fait un petit tour à la Bibliothèque de Wellington. Elle est gigantesque et possède même des livres en Français. Le plus : le wifi est gratuit et illimité pour une fois.

Enfin, on remonte doucement vers le garage en empruntant la très connue « Cuba Street », la rue piétonne de Wellington. Il y a plein de petites boutiques et de restaurants mais nous n’avons pas le temps de nous attarder trop longtemps. Nous jetterons par contre lâchement notre dévolu sur un MacDo car ça fait longtemps. Mais pour ma part, je tente le « pie à la viande et au fromage » pour tester une spécialité du pays (ils ont les même spécialités que les anglais) ! Na !

Il est désormais l’heure de regagner notre bolide et de quitter Wellington, pour nous diriger vers le fameux Mont Tongariro et le lac Taupo… Ça risque de nous en mettre plein la vue encore une fois !