Il semblerait que notre séjour dans l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande s’achève bientôt. Nous avons quitté la Côte Ouest depuis Greymouth pour nous rendre dans le Parc Nationale des Lacs Nelson. Steph et Max avaient eu le temps de nous évoquer ce lieu ainsi que la route « Lewis Pass » qui est en effet magnifique. On slalome entre les montagnes afin de trouver un camping pour nous rapprocher des lacs du Parc National. Après celle étape, il nous faudra poursuivre vers la pointe nord, vers Picton et Blenheim pour prendre le ferry et dire au revoir à l’île du sud…
La tournée des Lacs Nelson
Le lendemain on déjeune en vitesse car les mouches de sable viennent nous titiller sournoisement. Au moins, nous sommes sur la route assez tôt et la lumière est parfaite pour apprécier les routes du Lewis Pass qui zigzaguent dans le Parc National des Lacs Nelson. On se croirait un peu dans le Cantal mais en version « plus grande ».
C’est parti, nous entamons notre « tournée des lacs« . Il faut savoir que le Parc National des Lacs Nelson en comprend pas mal et nous décidons donc d’en faire au moins deux pour savoir à quoi ils ressemblent
Le Lac Rotoroa sera notre premier point de chute. Il n’y a pas de mot pour le décrire. Après le Cantal on vient de traverser l’Atlantique pour nous rendre au Canada. Oui voilà, nous nous trouvons face à un de ces immenses lacs bordés de forêt épaisse, avec en fond des montagnes. Le plus : un ponton pour s’avancer un peu dans l’eau et se rendre compte de cette étendue lisse et naturelle. Là, une table pour pique-niquer nous invite à sortir les casse-croûte mais encore une fois les mouches de sable en auront choisi autrement. Mieux vaut le contempler depuis la voiture ;)
Par la suite, nous nous rendons au Lac Nelson. Il a la même configuration mais est beaucoup plus imposant. Cette fois-ci on ose commencer à manger dehors mais nous terminerons nos sandwichs dans le VAN en regardant le lac derrière nos vitres.
Même si les mouches de sable sont au rendez-vous, cette région gagne vraiment à être connue. Qui sait, peut-être qu’en basse saison les mouches de sable partent en vacances ailleurs ? Par contre, si nous avons un conseil à donner : nous avons eu un petit faible pour le Lac Rotoroa car il est moins connu et plus intime que le Lac Nelson.
Dormir au sud du Parc National des Lac Nelson : « Marble Hill Campsite »
Cette aire de camping est un très bel endroit avec une superbe vue sur les montagnes environnantes. Le seul souci : les mouches de sable qui nous gâchent pas mal notre petit coin tranquille (mais de toute façon dans la zone il y en a partout alors autant avoir une belle vue). Il faut attendre la nuit pour être en paix autour du grand feu que Greg a confectionné.
Prix : 5 $NZ par personne. (Toilettes sèches mais très propres).
Picton, Blenheim et les Malborough Sounds
Grâce aux (ou à cause des) mouches de sable, nous arrivons assez tôt dans la région des Marlborough Sounds, c’est à dire la région la plus au nord de l’île du Sud. Nous passerons deux nuits dans le même camping à côté de Blenheim (voir partie grisée) car nous nous y sentions bien mais aussi car nous n’avons pas eu un temps tip top.
Blenheim et son cinéma
Le titre annonce toute la couleur : il pleut. En Nouvelle-Zélande et en Van, lorsqu’il pleut il n’y a pas grand chose à faire. Comme nous nous sentons un peu « Bloup », on opte pour faire une journée glandouille à Blenheim en allant voir « The Revenant » au cinéma en anglais sans sous-titre. Je ne sais pas si vous connaissez l’histoire mais en gros ça raconte la vie d’un trappeur autrefois. Du coup, vu qu’ils prenaient un accent « des bois », on n’a pas vraiment tout capté de ce qu’ils disaient. Un peu comme quand un néozélandais de l’île du Sud nous parle… on pige pas grand chose. Mais ce n’est rien, au moins on a vu Leo (Leonardo DiCaprio) et pour une fois on a R.I.E.N fait !
À part ça, Blenheim est une ville connue pour la production de vin et il y a donc tout un tas de vignes dans les alentours.
Le vin en Nouvelle-Zélande :
En Nouvelle-Zélande ils produisent essentiellement du blanc (75%). On a goûté à celui de Blenheim et (même en tant que Français) il n’est pas mal du tout :) Il faut savoir que les Kiwis souhaitent mettre en avant davantage la « qualité » que la « quantité » au niveau de leur production de vin et dans l’esprit collectif, c’est encore aujourd’hui une boisson un peu de luxe.
C’est aussi à Blenheim que Greg s’est acheté une polaire chez Kathmandu, la marque outdoor 100% kiwi. Elle est toute douce et tient vraiment chaud. Il en est très content. (On vous donne d’autres infos sur les magasins intéressants en Nouvelle-Zélande dans notre Petit Guide ici).
– Bibliothèque de Blenheim : rue Arthur Street
– Cinéma de Blenheim : Kinross Street. 13,50 $NZ la séance
– Dormir pas cher à côté de la mer près de Picton : « Whites Bay Campsite »
Après Blenheim, lorsque vous arrivez à Tuamarina, tournez à droite sur « Hunter Road » puis à gauche sur « Pembers Road » qui devient « Rarangi Beach Road » en tournant à gauche puis poursuivre jusqu’à Whites Bay.
Camping très grand avec des emplacements où l’on peut avoir plus d’intimité. Douches froides certes mais très propres et WC aussi.
Lorsque vous avez la honnesty box devant vous, empruntez le petit chemin à gauche qui s’enfonce dans les bois. Passez au-dessus du petit pont et prenez le premier chemin à droite. Là : un mur avec des vers luisants vous attend la nuit… :) Magnifique !
Camping parfait qui arrive sur une magnifique plage pour se baigner. Et PAS de mouches de sable !!! :) on revit…
Prix : 6$NZ par personne.
Prendre le ferry à Picton pour rejoindre l’île du Nord :
Dans la ville de Picton il n’y a pas grand chose à faire si ce n’est prendre le ferry pour quitter l’île du sud et arriver à Wellington, dans l’île du Nord de la Nouvelle-Zélande.
En revanche c’est un endroit clef pour faire des croisières dans les Marlborough Sounds. On peut même faire des petites randonnées dans le coin qui révèlent de belles vues sur les Sounds. Malheureusement pour nous, il n’a pas cessé de pleuvoir et le dernier jour nous devions prendre le ferry. Nous ne verrons donc pas le Sound qui m’est dédié : le Queen Charlotte Sound. Tant pis !
Par contre, nous avons vu une petite boutique sympa dans le centre, nommée « The Paper Rain Project« , qui travaille le cuir et le bois (planche de surf pour tableau, sacoche en cuir, décapsuleur original etc…). Allez y jeter un oeil.
« The Paper Rain Project » : situé dans la rue principale « High Street ».
Les deux semaines passées dans l’île du sud arrivent à leur fin. Il est l’heure pour nous de prendre le ferry (on vous donne les infos pratiques dans les infos pratiques ci-après) à Picton pour rejoindre Wellington la capitale de Nouvelle-Zélande. Le ferry a du retard sûrement à cause de la tempère de la veille. Plus que quelques minutes et nous serons engloutis par le bateau pour nous garer dans son antre. Sur le ponton, on peut apercevoir un petit bout des Marlborough Sounds mais attention le vent souffle pas mal. Greg ne sortira pas, trop hanté par le bruit très étrange que le VAN faisait avant d’entrer dans le ferry. Il va falloir nous rendre dans un garage à Wellington, nous n’avons plus le choix. On craint le pire niveau budget…
Prendre le ferry pour traverser la Nouvelle-Zélande :
Nous avons choisi de le prendre à l’avance par internet car on nous avait prévenu que c’était assez cher si on le faisait au dernier moment. De plus, les places sont prises très vite d’assaut. Il faut se présenter 1h avant le départ du ferry pour le check-in. À Picton, le check-in des voitures se fait sur la rue « Lagon Road », directement sur la droite. (On vous donne plus d’informations sur les ferry dans notre « Petit Guide de la Nouvelle-Zélande« ).
De notre côté, on a opté pour la compagnie « Interislander »
Prix : 270 $NZ pour 2 personnes ET un van.
Durée : 3h dans un gros et beau bateau :)
2 Commentaires
Fabuleux ces paysages !!!
Juste incroyable en effet..