Hier soir, nous sommes enfin arrivés à notre hôtel « 3D Homestay » après avoir traversé la même route de long en large sans JAMAIS trouver l’adresse. En même temps sans panneau, le taxi pouvait tourner longtemps !
On se lève tranquillement avec peu d’heures de sommeil à notre actif. La faute au ventilo et au fameux décalage horaire ou peut-être à cette vision de gigantesque lézard mi gecko mi varan juste avant de nous endormir (qui sait ? ). Le côté positif c’est que les sacs à viande sont impeccables, ni trop chauds, ni trop froids, juste parfait pour s’y faufiler comme un twix, à l’abri des moustiques. Vous connaissez les sarcophages n’est ce pas ? Et bien c’est nous : un version bleu, un autre version violet.
Bien que très froide, la douche parait plus accueillante qu’hier. Mais non, nous n’avions pas rêvé, il y a bien une limace qui squatte la douche-WC. Mais bon on s’y fait, c’est ça le principe des « homestay ». C’est sur que de passer de son lit douillet à une chambre à 6€, ça surprend ! Aaaaah les habitudes…
On vous plante le premier décor de Bali qui s’offre à nous :
La mer à l’horizon, une piscine à débordement devant nos yeux, un toit de nuage grisonnant (on croise les doigts pour que le soleil se pointe, mais il semblerait que plus on se lève tôt plus il fait beau… l’affaire est en cours d’élucidation, suite au prochain épisode) et pour le reste de la végétation partout, verte et dense, qui ne se gêne surtout pas pour occuper le moindre espace visible.
Louer un scooter directement dans son homestay
On se dépêche de former le sac et hop on sort. Et là, sourire au lèvre, on se demande comment faire pour partir d’ici, car rappelons-le, nous sommes entourés de plantes vertes !
Heureusement que Wayan est là ! Wayan, c’est le petit nom d’un des proprios de l’hôtel. Pas celui qui fait la gueule mais l’autre, celui qui souris tout le temps. Il est gentil Wayan car il « call a friend » (prononcer « frrend ») pour nous trouver « a motobike ». (Oui bon en gros, un scooter). En attendant la venue du « frrend », on fait un brin de causette et il faut le dire, il est fort sympathique Wayan, malgré le fait qu’on ne comprenne pas tout son anglais, la bonne humeur est là.
Où que vous irez, si vous logez dans un Homestay, le maitre des lieux vous proposera toujours un scooter pour 50 000rps (= 3,30€) par jour avec un casque en prime. C’est bien pratique car vous vous apercevrez très vite que Bali sans moyen de locomotion c’est vite un calvaire. Ajoutez à cela le prix de l’essence (petrol) entre 8000 et 10 000rps (soit moins de 70cts le litre). N’oubliez pas que les Balinais roulent à gauche (en général, sinon ils sont aussi adeptes du milieu) et qu’il vaut mieux s’imposer car sinon vous risquez de ne pas aller bien loin. Si vous ne vous sentez pas à l’aise, optez pour un taxi, votre Homestay en trouvera forcément un aussi !
Mais pour nous, nos moments les plus incroyables, nous les avons vécu par hasard, en nous perdant dans les rues de Bali ou Lombok à bord de notre scooter. A bon entendeur !
Le Temple Pura Luhur d’Uluwatu et sa vue sur la mer
Monsieur le Routard nous avait indiqué ce joli temple et nous nous y sommes dirigés les yeux fermés. Et pour notre premier temps, nous avons bien fait. Wayan nous avait dit que c’était un jour spécial mais difficile de savoir lequel car ils ont des fêtes pour à peu près tout ici.
Le temple d’Uluwatu est un temple à ciel ouvert (caractéristique des temples balinais), posé sur une falaise avec vue sur la mer d’un côté et la végétation dense de l’autre.
Pendant que des Balinais, entièrement vêtus de blanc, faisaient quelques prières, nous nous penchions légèrement pour voir les vagues fouetter la colline, un spectacle magnifique dans un lieu de paix. Il faut monter quelques marches avant d’arriver dans la partie haute du temple où tous les habitants viennent se recueillir, attention à ne pas y aller à midi pile car le soleil cogne vite. Certaines zones sont réservées aux habitants qui se recueillent. Des offrandes sont posées un peu partout et l’odeur d’encens et de riz se dégage sur les hauteurs.
En bas, vous pourrez apercevoir un petit chemin qui longe la falaise. Concrètement il n’y a pas grand chose à voir si ce n’est la possibilité de croiser une famille de singes, mignons en apparence, mais faites bien attention car pendant que vous tombez sous le charme du petit dernier, le père, gros et balaise se trouve juste derrière vous, prêt à vous chiper votre appareil photo ! C’est du vécu et ça fout les chocottes !
Infos pratiques :
– Parking : 1000rps par scooter (= 6 cts €). Mais vous pouvez très bien le poser juste avant la barrière et y aller à pied. Vous aurez économisé moins de 10 centimes c’est pas mal non !
– Entrée du temple : 30 000rps (= 2€) et ils vous prêteront un sarong. Un genre de paréo que les hommes comme les femmes doivent porter avant d’entrer dans un temple.
Le petit village d’Uluwatu où règnent les surfeurs
Un peu loin sur la route, nous sommes tombés sur le village d’Uluwatu. De prime abord impossible de savoir s’il s’agit d’un village ou pas mais ne craignez rien vous y êtes. Une fois le scooter posé, et le parking payé, on descend une cinquantaine de marches, plutôt raides et on arrive dans une succession de petites bicoques à souvenirs suivies par un petit village sur les hauteurs qui surplombe les surfeurs en pleine action. On opte pour l’un des bars au pif car en vrai où que vous soyez assis dans ce petit village vous aurez une vue magnifique donnant sur la mer et ses vagues de 2m majestueuses et dangereuses.
Arrêt sur image obligatoire : Waaahouuu !!!! Nous sommes bien restés 1h ou 2 à regarder cette immensité synonyme de liberté… Vous voyez on en devient même poète !
Comme nous sommes curieux, nous sommes descendus tout en bas au côté des planches de surfs. Pas très à l’aise dans la descente, il n’y a que vos genoux pour vous retenir, la rambarde est un peu en option ici. Bien content d’avoir posé le pied par terre, on s’avance vers la mer : le point de départ des surfeurs à Uluwatu.
Infos pratiques :
– Parking payant à l’entrée du village : 3000rps (= 20cts €)
– Pour les toilettes, direction le début du village pour 2000rps (= 13 cts €)
La plage étendue de Balangan
Pas de chance pour notre premier jour : il pleut ! Mais heureusement nous sommes armés de nos Kway préférés qui ne font pas du tout touriste car l’un est noir et l’autre est rose fushia ! On passe (presque) incognito !
On a décidé de pousser un peu plus loin sur la route et heureusement car ça vaut le détour : notre première plage de Bali se prénomme Balangan. Elle est grande, belle et étendue sur par mal de mètres. Impossible de se baigner l’après-midi car la mer se retire, il n’y a donc quasiment pas de fond. Malgré le mauvais temps, nous sommes contents de mettre nos pieds dans le sable et avec un grand soleil on s’imagine déjà l’ambiance de cet endroit. Un petit escalier sur la gauche de la plage, nous emmène… nul part ! Oui et alors, on était content de faire notre découverte et puis en plus il y avait une petite statue, na !
Infos pratiques :
– Parking payant : 2000rps (= 13cts €) par personne.
Il est temps pour nous de faire demi-tour pour aller faire un petit plongeon dans notre piscine à débordement. Car OUI on a vu la mer mais NON nous ne nous sommes pas encore baignés, et il est temps d’y remédier. Qu’est-ce que c’est bon…
Et maintenant place à notre premier réel repas Balinais. C’est grâce à notre lampe frontale que nous sommes tombés sur « Bali Ulu Tai Food » et que nous avons mangé comme des princes…
Que visiter à Uluwatu ?
N’hésitez pas à survoler les icônes sur la carte pour savoir où nous étions à Uluwatu et ce qu’il faut y faire.
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