Ubud est la 2ème plus grande ville de Bali. Elle est un bon point central pour se rendre dans de nombreux endroits aux alentours. Considérée comme la capitale culturelle de l’île, c’est là (et uniquement là) que l’on peut rencontrer des musées, mais aussi un nombre incroyable de restaurants, de bars et de petites boutiques. On s’imagine presque dans un autre pays. Heureusement que l’odeur de riz et d’encens des offrandes embaume la ville de toute part. Car ici, rien à voir avec les campagnes, les classes sociales existent et les touristes aussi !
Ah ça pour voir des touristes, on en a vu ! Nous qui venions du sud-est de l’ile, tout calme avec pour seuls touristes des surfeurs s’empiffrant de burgers entre deux vagues, nous étions vite agressés. Des scooters de partout, des « taksi », des touristes asiatiques d’un côté, des Français, Américains ou Allemand de l’autre. On se sent obligé de prendre une photo que tout le monde aura chez soi. La photo souvenir parfaite du temple (dont on ne se souviendra jamais du nom)… ahhhhh les vacances au calme !
Heureusement que dans cette ville, nous avions opté pour des logements de prince et princesse ! C’est peut-être les seules fois où nous nous sommes fait plaisir et parfois… avouons-le, ça fait du bien de trouver des draps propres et une vraie salle de bain ! Bon et pour 25-30€ la nuit, finalement c’est pas si compliqué de se prendre pour des stars !
Lorsqu’on a connu une autre partie de Bali, Ubud peut vite nous paraître hostile. Cependant, rassurez-vous, au bout de quelque temps, c’est comme tout, on prend ses marques et finalement on s’y sent bien. Et puis, ça change des paysages, on peut flâner dans les petites ruelles et s’y perdre moult fois avant de se rendre compte qu’on tourne en rond mais qu’à chaque nouveau rond, on découvre encore et toujours d’autres petits détails. C’est ça le charme d’Ubud : il faut lui laisser le temps de nous apprivoiser et de nous montrer ses charmes.
Une dernière chose peut-être : non vous n’avez pas changé de prénom, vous ne vous appelez pas « Taksi », mais vous serez sans cesse côtoyé de cette manière par n’importe quel Balinais qui se trouve sur votre chemin. Assis sur un bout de trottoirs, devant une boutique ou même dans la plus petite rue que vous pourriez rencontrer, armés de leur pancarte « taxi » ou non, vous y aurez droit, c’est inévitable. On ne sait jamais trop d’où ils sortent mais à moins d’avoir un magnéto, vous allez devoir vous coller au rituel : un regard, un sourire un « No thanks ». Si vous souhaitez vous marier dans peu de temps, ou monter les marches de Cannes, il s’agit là d’un très bon entrainement.
La Monkey Forest et ses singes fadas de bananes
Si vous passez à Ubud, il vous est totalement interdit de ne pas visiter la Monkey Forest. Non, désolé, c’est un peu le baptême de la ville, il faut se lancer.
Vous connaissez peut-être Paris et son bois de Boulogne ou encore Barcelone et son Parc Guell et bien on vous allez découvrir Ubud et sa « Monkey Forest ». C’est un parc en bordure de ville, tout ce qu’il y a de plus normal, sauf qu’il faut l’imaginer à la sauce balinaise, c’est à dire version jungle avec en prime 1000 singes pour vous servir.
Ne vous inquiétez pas, ça n’a rien d’une attraction de type Astérix ou Disney, on se ballade juste dans une immense jungle entourés de gigantesques arbres sur lesquels des singes se baladent et se font un plaisir de descendre pour vous voir et chiper les bananes que vous venez juste d’acheter à l’entrée du parc.
Greg avait pris quelques bananes mais bien que l’expérience fut… intéressante, sur le moment il ne faisait pas trop le fier lorsqu’un des plus gros singes tentait de lui mordre la poche à la recherche de la banane perdue !
Faites tout de même un minimum attention car derrière leurs airs de drôles sympathiques, certains peuvent parfois être agressifs pour obtenir une simple banane !
Avez-vous déjà observé votre neveu lorsqu’il « désirait » avoir un Kinder ? Bah voilà, à cause du tourisme, le singe c’est pareil avec sa banane.
Mais une fois que vous êtes sur vos gardes, n’hésitez pas à les étudier car vous risquez de bien rigoler mais aussi d’en apprendre beaucoup sur l’intelligence de cet animal qui nous ressemble énormément.
Poursuivez votre aventure dans la jungle en descendant quelques marches pour arriver à un ancien temple. En un clin d’œil nous voici plongé dans le dernier Tomb Rider. Un pont entouré de liane, un cours d’eau en contre bas, des singes qui nous tombent dessus et un reste de temple décoré par le temps…
Il est temps d’ôter votre tresse et votre mini short pour revenir à civilisation d’Ubud.
Infos pratiques :
– Entrée à la Monkey Forest 30,000 Rps (~ 2€)
– Une petite botte de banane : 20,000 Rps (~ 1,33€)
Halte aux emplettes et bonnes adresses
Le cœur d’Ubud n’est pas très grand. Pour nous qui aimions nous perdre dans les villes, lorsque vous avez le plan sous les yeux, vous allez l’impression que la visite va vite prendre fin.
Alors OUI si vous vous contentez des grandes artères de la ville, là où règne la majeure partie des choses à voir. Mais NON si comme nous, vous êtes partisan de l’option « et si on se perdait ? ». Le plan prend alors d’autres proportions car les rues y sont tellement petites qu’elles n’y sont pas visibles. Mais un conseil, n’hésitez pas à prendre les petites rues perpendiculaires à la « Jalan Monkey Forest » ou « Jalan Hanoman », car c’est là que vivent les habitants et c’est donc là que vous voyez la vraie vie, les vendeurs de Bakso, les jeunes jouant au foot etc. Bref = l’âme de Ubud.
En revanche, si vous désirez acheter un petit cadeau pour vos amis, votre famille ou tout simplement pour vous, Ubud est le lieu parfait. Puisque la plupart des objets de l’île se concentrent ici, il est plus facile de négocier puisque vous avez la possibilité d’aller voir ailleurs si le prix ne vous intéresse pas. Il y a la même chose juste à côté.
Pour vous faciliter la tâche, voici quelques adresses :
Jalan Karna : La rue du marché
Ça se présente comme un marché sur une unique rue avec plusieurs petites boutiques qui vendent en vrac tout un tas d’objets, de vêtements etc… Vous retrouvez quasiment les mêmes choses dans toutes les boutiques donc c’est la loi du plus offrant ! C’est ici que nous avons acheté :
– 3 shorts avec pompon (prononcer « penmpenm ») pour 60 000rps (= 4€) au lieu de 150 000rps (= 10€)
– 2 petites oies en bois avec des chapeaux pour 150 000rps (= 10€) au lieu de 400 000rps (= 26,70€)
– 3 petits plats en bois pour l’apéro pour 100 000 (= 6,7€) au lieu de 450 000rps (= 30€)
– 5 shorts fait de patchwork de tissus pour 200 000rps (= 13,3€) au lieu de 600 000rps (= 40€).
Les prix peuvent vous paraître ridicules car une fois écrits en euro, on se demande bien pourquoi on s’est battu pour 2 ou 3 euros, mais sachez que négocier est un jeu pour eux aussi.
Jalan Hanoman : pour des emplettes plus originales
Prudence ! Dans cette rue, vous avez le choix entre : trouver la même chose que précédemment mais dans de plus jolies boutiques donc plus chères OU alors trouver des petites perles rares par-ci par-là qu’il va falloir négocier même si vous vous trouvez dans une « réelle » boutique. C’est intéressant à savoir car de prime abord on n’ose pas trop.
Une boutique de joli tong (pour changer des banales tong en plastique) vers le bas, une boutique d’instruments de musique en bois, des bijoux fait en perles inconnues mais aussi au numéro 3 le « Kahi yang coffee » qui presse son café devant vous pour 1$.
Jalan Gootama : Pour un resto au calme
S’il y a bien une rue qui nous a plu lors de nos promenades dans Ubud, c’est la rue Gootama avec ses nombreux restaurants éclairés la nuit mais surtout son calme apaisant. Ubud c’est sympa mais côté tympans, ils en prennent un coup.
Cette rue regorge de petit resto où l’on n’entendra pas le moteur des scooter ou les klaxons entre deux bouchées de Nasi Goreng. Et ça, ça fait du bien !
On la gentiment surnommée « La rue des français », car nous avons aperçu pas mal d’enseignes francophones : « Les confitures de Michèle», « Les bijoux de Monique », ou encore « Chez Bernadette ». Comme-ci toutes nos grands-mères avaient investi les lieux ! Bah alors Mamie, on ne nous dit pas tout ?
Un massage pas cher à Ubud
Les massages, c’est simple, vous en trouverez partout ! Certains vous en proposent même sur la plage donc bon si vous craquez avant d’arriver à Ubud, pas de panique c’est normal, la tentation de subir la sentence du massage est grande !
Après avoir réalisé toutes nos expéditions scooters aux alentours de Ubud, nos petites fesses endolories, mais aussi la fatigue de notre corps tout entier, réclamait de toute urgence un massage sur le champ.
À force de nous balader dans les ruelles de Ubud, nous avions repéré un salon de massage parmi les moins chers sur lequel nous avons jeté notre dévolu. Et comme on est sympa on vous livre l’adresse, mais chuuuut c’est entre nous !
Une fois que vous avez choisi votre « forfait », « balinese massage » pour moi et « acuponcture massage » pour Greg, on vous installe dans un endroit avec deux lits surmontés de sarong et d’un petit oreiller.
Vous l’avez bien compris, si vous êtes en couple, vous vous ferez masser en même temps et côte à côte ! Pour les filles, plus de raison de vous méfier, vous aurez toujours un œil sur lui mine de rien.
On nous demande de tout quitter sauf nos sous-vêtements et hop on s’installe et c’est parti pour une heure de pur bonheur. Un conseil : ne pensez à rien, juste : appréciez.
Si c’est trop intense pour vous, demandez plus « sweet » et elle s’exécute sur le champ. Sinon kiffez juste cet instant baignée d’huile et enrobée d’une musique d’ambiance… mmmmhh.
À la fin, elle vous proposera un peu d’eau et aussi la possibilité de prendre une douche. Alors NON la douche n’est pas payante donc profitez-en, ce n’est pas agréable de sortir tout luisant d’huile et puis comme c’est gratuit, on se mouille !
Infos pratiques :
Jalan Dewi Sita
– Balinaise massage (sweet) à 65 000rps (= 4€)
– Acupressure massage (very strong) 70 000rps (= 4,7€)
Soit presque 9€ pour deux massages d’une heure !
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N’hésitez pas à nous donnez votre expérience sur Ubud !
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